Glossaire

Une adduction est une infrastructure permettant l’accueil du câble optique de l’abonné, comprise entre le point de raccordement au réseau sur le domaine public et le point de pénétration (limite entre le domaine public et le domaine privé).

Elle peut être souterraine, aéro-souterraine ou aérienne et se composer de fourreaux, de chambres, de regards, de poteaux, d’armements, etc.

C’est une technologie de communications électroniques utilisant les lignes téléphoniques existantes du cuivre, avec débits asymétriques.

Cela signifie que le débit descendant est plus élevé que celui ascendant.

En France, les débits ADSL sont entre 0 et 20 Mbit/s.

AMEL signifie Appel à Manifestation d’Engagements Locaux.

Comme pour les RIP, les collectivités territoriales contractualisent des partenariats avec des opérateurs télécoms.

Un amplificateur optique est un dispositif amplifiant le signal lumineux, sans le convertir en un signal électrique.

L’ARCEP est l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes. Elle a succédé à l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) en 2005.

Il s’agit précisément d’un autorité administrative indépendante chargée de réguler la concurrence et d’accompagner la libéralisation des secteurs des télécommunications et des activités postales.

L’ARCEP est composée d’un collège de sept membres :

3 sont désignés par le Président de la République, 2 par le Président de l’Assemblée Nationale et 2 par le Président du Sénat.

L’atténuation est la réduction de puissance du signal lumineux entre deux points du réseau.

Un Bit est une unité élémentaire qui permet de mesurer une quantité d’informations. C’est une unité de mesure de transmission de données dans un réseau de télécommunication.

Il peut s’exprimer en kbit/s, Mbit/s ou Gbit/s.

Il s’agit de la livraison de ressources et de services à la demande via internet.

En effet, le stockage et l’accès aux données se font en utilisant Internet plutôt qu’un stockage local de ces données sur un disque dur.

On parle alors de « services de stockage en ligne ».

Le Cœur de la fibre est la partie centrale d’une fibre optique dans laquelle se propagent le signal optique qui transporte les données.

La plupart du temps en silice, il peut mesurer plusieurs diamètres, en fonction du type de fibre choisi.

Un connecteur optique permet la connexion et la déconnexion non destructives d’une ou plusieurs fibres optiques entre deux câbles optiques ou entre un câble optique et un appareil. Il est généralement constitué de deux fiches et d’un raccord.

Le terme « data » = « données » en anglais.

Pour le mobile, on parle parfois de forfait « data » pour désigner un forfait internet mobile.

Dès lors que vous allez sur internet pour consulter vos mails ou regarder une vidéo par exemple, vous utilisez cette data (téléchargement des données).

Exemple : en regardant pendant 1 heure des vidéos en streaming (HD), vous consommerez 900 Mo.

Il s’agit d’un support de transmission très fin constitué de silice ou de plastique et revêtu d’une protection qui permet de transporter des données numériques par signaux lumineux avec de gigantesques capacités de débit.

Plusieurs dizaines de paires de fibres (souvent 144) sont associées dans un seul câble.

Le FTTE (Fiber to the Enterprise) est une technologie qui permet d’accéder à internet grâce à un réseau de fibres optiques jusqu’ à l’entreprise.

Contrairement à la technologie FTTO*, la technologie FTTE est une offre fibre mutualisée à débit asymétrique garanti selon les offres souscrites. Il ne s’agit donc pas d’un câble dédié à l’entreprise.

La technologie FTTH (“Fiber to the home”, ou “Fibre optique jusqu’au domicile”) consiste à amener la fibre optique au plus près de l’usager, dans son domicile, afin d’augmenter la qualité de débit dont celui-ci pourra bénéficier.

C’est une technologie réservée aux entreprises. Elle permet d’accéder à internet grâce à une fibre dédiée avec un débit symétrique.

Un Fournisseur d’accès à Internet (ou FAI) est également appelé Opérateur télécoms.

Il s’agit d’entreprises qui proposent aux abonnés une large palette de services de téléphonie, d’accès à Internet, de télévision…

Il s’agit d’une gaine de silice de 125 µm recouvrant le cœur de la fibre et permettant d’avoir un faible indice de réfraction.

Ces travaux visent à créer un nouveau réseau de communications électroniques ou à réhabiliter une infrastructure déjà existante. Le but est d’installer des boîtiers sur le domaine public et à proximité des habitations.

Ces boîtiers seront ensuite reliés par des câbles à fibres optiques jusqu’à un local technique appelé Nœud de Raccordement Optique* (NRO).

Il s’agit de la fibre optique dans laquelle ne peut passer qu’un seul faisceau de rayons lumineux. Concrètement, le cœur – très fin – n’admet qu’un mode de propagation, le plus direct possible, c’est-à-dire dans l’axe de la fibre.

Elle est utilisée pour les longues distances et/ou de plus hauts débits.

Il s’agit de la fibre optique dans laquelle peuvent passer plusieurs faisceaux de rayons lumineux.

Cette fibre se caractérise par un diamètre de cœur pouvant aller de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de micromètres.

Elle est utilisée pour le câblage de réseaux privés (sur de plus courtes distances).

Un multiplexeur est un appareil permettant de combiner l’envoi de plusieurs signaux lumineux dans une même fibre en les retrouvant distinctes à la sortie.

Le NRO (Nœud de Raccordement Optique) est un local technique, un point de concentration du réseau de fibre optique où sont installés les équipements des fournisseurs d’accès à internet (FAI) leur permettant d’activer les accès de leurs abonnés.

C’est le dernier équipement optique installé sur le domaine public, à partir duquel les foyers sont raccordés au réseau (SYDEC ou PIXL dans les Landes).

Un PBO dessert en moyenne 3 à 6 logements.

IL s’agit de l’emplacement où s’effectue la connexion entre les fibres optiques des abonnés et les fibres optiques des opérateurs.

Le point de mutualisation peut être :

• à l’intérieur d’un immeuble, dans ce cas c’est un PMI (Point de Mutualisation Intérieur)
• dans la rue, pour les pavillons ou immeuble de moins de 4 logements,  c’est un PME (point de mutualisation extérieur).

Un point de mutualisation couvre environ 360 logements.

Il y a plusieurs points de branchement raccordés  au PM. Chaque  point de branchement couvre 6 à 12 logements.

PTO (Prise terminale optique) ou DTIO (Dispositif de terminaison intérieure optique) : c’est une prise fibre optique installée chez l’abonné sur laquelle vient se brancher l’équipement (BOOX) de l’opérateur choisi.

Le raccordement final est l’opération qui consiste à installer et raccorder le câble de branchement optique jusqu’au logement ou local final.

Une fois tous les travaux d’adduction réalisés, les différents équipements nécessaires sont posés.

Le NRA (ou répartiteur téléphonique) est le lieu situé dans le central téléphonique où se font toutes les connexions entre les grandes infrastructures de transport (généralement en fibre optique et appartenant à chaque opérateur présent) et le réseau téléphonique local desservant les usagers.

Le NRA est le lieu où s’effectue le dégroupage par les opérateurs ADSL.

Le réseau cuivre, construit par l’opérateur public France Télécom à partir des années 1950, permet encore aujourd’hui de disposer d’un service de téléphonie fixe et d’un accès à internet, souvent bas débit. 

Avec l’arrivée de la fibre, il est désormais possible de bénéficier d’un accès internet Très Haut Débit et de nombreux avantages.

Pour des raisons de double emploi et de coûts d’entretien élevés, le réseau cuivre va être démanteler d’ici 2030 pour ne conserver qu’un seul réseau fibre optique.

Cette décision nationale est encadrée par l’ARCEP, sous la maîtrise technique d’Orange, propriétaire et gestionnaire du réseau historique.

Un RIP est un réseau de communications électroniques décidé et mis en œuvre par une (ou plusieurs) collectivité(s) territoriale(s).

Cette possibilité, introduite en 2004 dans l’article L1425-1 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) en complément de l’article 1511-6 datant de 1999, définit les conditions d’intervention des collectivités dans le secteur des télécommunications.

Le SRO est une armoire de rue qui distribue le réseau optique sur une zone donnée : entre 300 et 700 locaux.

Le streaming ou « flux » en anglais, désigne la lecture de contenu vidéo ou audio à distance sur internet.

Autrement dit, il n’y a pas de temps de téléchargement car les données sont stockées sur des serveurs permettant la lecture en temps réel (Youtube, Dailymotion…).

Le Très Haut Débit (THD) est une technologie qui permet un débit minimum de 30 Mbit/s descendant.

Le Wifi est une technologie qui permet de communiquer, sans fil, entre divers appareils (ordinateur, périphérique, téléviseur…) grâce aux ondes radioélectriques.

La zone AMII est une partie du territoire dans laquelle un ou plusieurs opérateurs privés ont manifesté leur intérêt pour déployer un réseau fibre optique FTTH sur fonds propres dés 2011.

Dans les Landes, seul Marsan Agglomération a bénéficié de ce dispositif.

Les points de mutualisation, en dehors des zones très denses, se situent souvent hors de la propriété privée et regroupent les lignes à très haut débit en fibre optique d’immeubles bâtis :

• soit à l’intérieur d’un immeuble : dans ce cas c’est un PMI (point de mutualisation intérieur),
• soit dans la rue : pour les pavillons ou immeubles de moins de 4 logements, c’est un PME (point de mutualisation extérieur).

L’ensemble des immeubles bâtis reliés, effectivement ou potentiellement, à ce point de mutualisation, forme une zone géographique continue. Cette zone géographique constitue la zone arrière d’un point de mutualisation.

Dans le domaine des télécommunications, une zone blanche désigne un secteur qui n’est pas couvert par un certain type de réseau : radio, télévision, technologies internet, téléphonie mobile, etc.

Par extension, une « zone d’ombre » ou une «zone grise» est un secteur mal couvert.